Alimentation durable
Jeu clé-en-mains - Le GreenPong de la saisonnalité
Jouez au Greenpong avec ce clé-en-mains et explorez les saisons en découvrant quels …
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Le contenu de nos assiettes a son importance ! Les choix que nous faisons ont des conséquences directes sur la biodiversité, les animaux que nous élevons ou encore la quantité de gaz à effet de serre que nous émettons. De plus, ce que nous décidons de manger a des répercussions sur la qualité de vie des agriculteurs et sur notre santé ! Ainsi, il est indispensable que notre alimentation soit la plus bénéfique et vertueuse possible. Notamment, il est conseillé de faire attention à la saisonnalité des aliments que l’on consomme et d’être vigilant quant à leur origine.
On considère qu’un produit est local lorsque l’on achète des produits qui ont été cultivés dans un rayon de 200 km autour de chez nous. D’un autre côté, respecter la saisonnalité revient à se rendre compte que la nature est bien faite : chaque fruit et légume se plante et pousse à des périodes bien précises de l’année ; lorsque les conditions optimales sont réunies.
Ainsi, les critères de localité et de saisonnalité vont de pair pour que notre assiette soit plus respectueuse de l’environnement et de la santé humaine.
L’alimentation représente 25% des émissions françaises de gaz à effet de serre et cela est en partie lié au fait que l’on mange hors-saison et des produits qui viennent de l’autre bout du monde.
Par exemple, 75% des Français reconnaissent manger des tomates en hiver. Ces choix de consommation entraînent la mise en place d’infrastructures dans les champs afin de créer les conditions de culture des tomates artificiellement. Les agriculteurs se dotent ainsi de serres chauffées qui doivent être alimentées en énergie en permanence. C’est pour cela, qu’en moyenne, une tomate produite hors-saison émet 4 fois plus de gaz à effet de serre qu’une tomate produite entre juin et septembre…
Aussi, manger hors saison implique d’importer des aliments qui viennent de l’autre bout du monde et sont acheminés en avion. Kiwis de Nouvelle-Zélande, mangues de Colombie, avocats péruviens... autant de produits exotiques qui parcourent des milliers de kilomètres et qui alourdissent donc l’empreinte carbone de nos assiettes. Ainsi, en choisissant de manger local, les émissions liées au transport des marchandises est drastiquement réduit car nos aliments voyagent moins longtemps et à bord de transports moins polluants que l’avion.
Manger local et de saison n’est pas le seul choix que vous pouvez adopter afin d’alléger l’empreinte carbone de votre assiette, si vous voulez en savoir plus, une fiche y est dédiée ici !
Manger local et de saison a aussi diverses retombées bénéfiques sur la biodiversité.
En effet, afin de sécuriser leurs récoltes de fruits et de légumes hors saison, les agriculteurs doivent s’employer à des pratiques qui nuisent au sol comme l’utilisation d’engrais chimiques, de pesticides ou d’antigels par exemple. L’utilisation de produits chimiques a des conséquences néfastes avérées sur la biodiversité comme par exemple la perturbation du travail de pollinisation effectué par les insectes et les animaux.
En favorisant les produits de saison, on réduit la fatigue des sols car l’agriculteur va privilégier la diversité des cultures selon les saisons ce qui permet aussi d’éviter la monoculture, une pratique qui consiste à ne cultiver qu’un aliment sur plusieurs hectares et responsable d’une réduction importante de la biodiversité environnante.
Concernant les poissons, il y a aussi une saison liée aux périodes de reproduction. Lorsque la pêche est réalisée pendant cette période, on déplore davantage de pertes. Respecter cette saisonnalité permet donc de diminuer le risque de compromettre les stocks halieutiques (c’est-à-dire les espèces animales et végétales vivant dans les milieux aquatiques). Pour les coquillages aussi il est important de prendre en compte les cycles de reproduction.
En choisissant de manger local, on préserve aussi la biodiversité car on privilégie les circuits courts qui correspondent souvent à un mode de production plus raisonné c’est-à-dire des exploitations plus respectueuses de l’environnement, des animaux et qui sont à taille humaine. Ainsi, on évite le recours à des produits issus de circuits longs, dont l’agriculture est majoritairement conventionnelle intensive (élevage industriel, utilisation de serres chauffantes, etc...). Ce mode de production a massivement recours aux produits chimiques qui ont des conséquences catastrophiques sur la biodiversité comme la pollution des nappes phréatiques ou encore l’appauvrissement des sols.
Faire le choix d’une alimentation locale et de saison est aussi bénéfique pour les consommateurs et les agriculteurs.
En mangeant des produits issus de circuits courts, on s’assure d’une meilleure traçabilité de ce que l’on mange car on peut connaître le producteur, le mode de production et la composition de nos aliments mais aussi leur provenance. Aussi, nos achats permettent de soutenir les agriculteurs locaux et leur démarche souvent plus respectueuse de l’environnement.
Les consommateurs sont aussi les grands gagnants. En optant pour le local et de saison, on offre à notre corps des aliments de meilleure qualité. En effet, un fruit qui a moins voyagé arrivera en meilleur état dans notre assiette, limitant ainsi d’éventuelles pertes alimentaires liées au transport. De plus, il aura conservé ses qualités gustatives et nutritives.
Aussi, manger les fruits et légumes aux saisons auxquelles ils poussent permet de profiter de leurs bienfaits nutritionnels :
En revanche, lorsque l’on choisit des aliments hors saison, on peut être certains qu’ils seront moins bons gustativement et nutritionnellement notamment à cause des traitements afin de mieux les conserver mais aussi car ils auront été cueillis prématurément afin qu’ils arrivent mûrs sur nos étals.
Ainsi, manger des produits de saison est l’assurance de manger des fruits et légumes qui ont du goût et répondent à nos besoins !
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